samedi 17 avril 2010

Rio de Janeiro #1

Nous arrivons à Rio à la nuit tombée. Cette explosion de lumière nous fascine.
Rio de Janeiro fût découverte en 1502 par les Portugais. Pensant découvrir l'embouchure d'un grand fleuve, ils le baptisent Rio (fleuve) de Janeiro (janvier). Grave erreur, il s'agit de la baie de Guanabara.
Rio est prise entre des dizaines de collines "Morros" et peu de routes permettent de s'en échapper. Actuellement, et en raison des futurs Jeux Olympiques, tout un nouveau quartier est en train de voir le jour, du côté de Bara et désormais il devient le quartier très résidentiel et très cher de Rio.


En ce week-end pascal, beaucoup de touristes se trouvent dans la ville, brésiliens et étrangers. Le Queen Mary II est au port avec ses quelques 3000 passagers. Pour éviter de faire la queue, nous partons très tôt de l'hôtel et arrivons juste à l'ouverture du site du Pao de Azucar.
Le Pain de Sucre doit son nom à sa forme. Celle-ci, en effet, rappelle la forme des cônes dans lesquels était placé le sucre pour son transport.

Pour gagner le sommet, nous prenons 2 téléphériques. Le premier nous dépose au Morro de Urca où nous apprécions vraiment la modernité sinon nous montions dans ça !

Cette fois ce sont les ouistitis qui nous accueillent.

Juste devant, pour ceux qui ont lu "Rouge Brésil" de Rufin, voici l'ile sur laquelle les français avaient établi leur base. Désormais, elle est rattachée à la terre par un aéroport.
Rooooo la déception, l'île est rempli de bâtiments blancs, pas un seul coin de verdure.
Le second téléphérique nous amène au sommet du Pain de Sucre et de ses 400mètres d'altitude.
Quelques irréductibles font l'ascension à coups de piolet ????


De là, nous avons une magnifique vue sur Copacabana et l'océan Atlantique,

Le quartier Urca,
et la Baie de Guanabara. Le pont que vous apercevez au loin fait 13kms de long. Seul moyen d'accès à l'aéroport international.
Une petite pause dans le jardin botanique avant de descendre,

et de nous rendre en ville, dans le centre historique.


La nouvelle Cathédrale (1972) est une pyramide!!!! dont le clocher est à côté.


Nous sommes dimanche de Pâques et l'Eglise est presque pleine. Les vitraux sont impressionnants par leurs dimensions. Haute de 86 mètres, elle peut accueillir jusqu'à 20 000 personnes.
En reprenant notre route, nous passons devant les "favelas", ces bidonvilles dont le plus grand abrite plus de 200 000 habitants (presque la Guyane entière). Régies par la loi des mafieux, les favelas ne ressemblent plus beaucoup à ce que nous pensons, les maisons sont en durs, il y a des écoles, des postes... et la population travaille dans les hôtels, chez les particuliers. Presque toutes les collines comptent une favela, et le contraste d'un côté et de l'autre de la route est parfois saisissant.


Quand je vous dis que le Football est une partie de la vie des brésiliens ! Halte obligée devant le grand stade du Maracana. il pouvait contenir jusqu'à 200 000 spectateurs, mais depuis que les chaises individuelles ont remplacé les bancs, seuls 100 000 peuvent désormais s'y tenir.


Rio a connu toute une politique de déstruction massive de l'époque coloniale ! Les vieilles maisons étaient presque systématiquement démolies. Aujourd'hui un effort est fait pour sauvegarder ce patrimoine.


La Mairie de Rio, vestige parmis quelques autres au milieu de grattes-ciel du centre des affaires.


Le Théatre National de Rio qui n'est pas sans rappeler l'Opéra Garnier.

Ancien Palais du Gouverneur, ce bâtiment devient le Palais Impérial en 1808 quand le Roi du Portugal fuit l'invasion des troupes de Napoléon. C'est également ici que l'abolition de l'esclavage est signé en 1888.

Juste en face du Palais, ce trouve l'ancienne Cathédrale, redevenue simple église à la construction de la nouvelle. 2 empereurs y furent couronnés.

a la fin de la matinée, notre guide nous laisse au Marché des Hippies.
Vaste place où se retrouvent vendeurs de vêtements, bijoux...artistes peintres.



Nous nous posons une petite heure au "Churrascaria Porcão". Un restaurant avec buffet à volonté, et surtout viande à volonté. Les serveurs passent toutes les 5 minutes avec toutes sortes de viande blanches,rouges, saucisses, abats... Il y en a pour tous les goûts et autant que l'on veut...
Une petite promenade digestive s'impose. Nous longeons la plage d'Ipanema. Une des voies est fermée à la circulation le dimanche pour les piétons.

Le temps n'est pas au beau fixe, nous ne pouvons pas vraiment profiter de la plage. Mais d'après les enfants, de toute façon l'eau est froide et les vagues réputées dangereuses... Pas de regret.

Notre hôtel le Praia Ipanema n'est pas beau, très touristique, mais offre une magnifique vue sur la mer et le personnel est très sympa.


Il se trouve dans un des quartiers chics de la ville et donc très surveillé.

SG me signale toutes les cliniques chirurgicales que nous croisons...Et croyez-moi, il y en a...Certaines proposent de vous rafistoler en 24h...Je n'ose pas imaginer le résultat. Beaucoup de charlatans...

Dois-je y voir un message ?



En fin d'après-midi, sous une légère pluie, nous décidons de faire un tour dans les rues avoisinantes, et surtout la plus commerçante, la rua Barao da Torre. Nous ne résistons pas à l'envie de voir un supermarché... Ben, c'est comme chez nous ! Avec les mêmes marques !


Après une journée bien remplie, la nuit tombe doucement, les rues sont calmes, les vacances ne sont pas encore pour maintenant pour les Cariocas...

3 commentaires:

Glennis a dit…

Some wonderful old buildings and scenery, but it is the small squirrel thing with the striped tail that captures my attention. What is it?

Alice a dit…

Hello Glennis,

The small squirrel is just a monkey called ouistiti !

See you

Anonyme a dit…

Et bien, nous avons des villes bien plus belles en France !!!