En direct d'Agami

En-dehors du site de la Carapa, tous les autres sites ne sont accessibles que sur invitation. Et plus le site est proche du pas de tir, plus les restrictions et mesures de sécurité sont importantes.

Le site Agami est à 7km500 du pas de tir, c'est-à-dire tout à côté. Seuls les plus de 16 ans y ont accès. Nous sommes fouillés avant la montée dans les bus et la démonstration des masques à gaz est faite pendant le trajet et à nouveau sur le site.

Deux grands dais sont tendus avec environ 300 chaises dessous pour attendre le tir. Nous arrivons sur place 1heure avant le tir.

Le site est magnifique et nous avons une vue remarquable sur la fusée. Le tir, une fois n'est pas coutume se fait à 15h39, en plein jour.

Nous revenons sur Cayenne à la nuit tombante... La magie d'Ariane a encore opéré et bientôt Soyouz !

En attendant.....La pluie

Cela peut paraître risible à ceux qui sont sous des hallebardes depuis plus d'une semaine, mais ici nous guettons le ciel avec intensité, en espérant qu'enfin elle arrive.

La pluie a du retard.... la chaleur est accablante... et le manque d'eau risque à nouveau de rendre l'eau potable un peu salée...

Une autre conséquence de cette absence de pluie est le prix exorbitant des fruits et légumes locaux. Cela revient moins cher d'acheter un kilo de pommes produites en Flandres d'un kilo de mangues alors que ces dernières tombent et pourrissent par kilos un peu partout !!!!

Une récente émission sur RFO a démontré que si nous voulons nous alimenter comme en métropole, notre panier nous coûtera presque 50 % plus cher que dans l'hexagone. Je vais peut-être me mettre au gingembre ?

Blague à part, la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté...Les marchés parallèles ont de beaux jours devant eux !

Pour en savoir un peu plus, rendez-vous ici (vous pouvez accélérer cela dure environ 1h, mais quelques passages sont significatifs !)

Animal de compagnie ?

Notre jardin fruitier visiblement leur plait beaucoup. L'iguane du milieu semble un peu gros(se ?) pour ne pas imaginer une petite famille bientôt !

Et peut-être que Ludo a enfin trouvé un partenaire pour jouer au foot avec lui ?

Le Rorota

La colline du Rorota a cet avantage non négligeable en période sèche, c'est celui d'être presque entièrement ombragé ! Donc départ 14h pour une marche de plus de deux heures.

Dès qu'il pleut, d'énormes ravines se forment dans la latérite et gare aux pieds qui se tordent !

Nous avons de la chance, à peine arrivés, nous apercevons un paresseux en pleine sieste (cliquez sur la photo pour agrandir)

Nous croisons également d'énooooooormes fourmis - environ 3 à 4 cm de long.

Des bouquets de bambous, non originaires de la Guyane, mais qui ont été importés des contrées asiatiques et qui sont légions maintenant. Le long des criques, ces bouquets indiquaient l'entrée des habitations au moment de la colonisation.

La nature est riche et fertile, mais également dangereuse pour les arbres qui se font étouffés par des lianes "tueuses".

Au sommet de la montagne, nous avons un magnifique paysage qui s'offre à nos yeux, le lac du Rorota. Retenue d'eau pour la ville de Cayenne.

Des petites cascades accompagnent notre descente.

Ici, une coque de maripas, très recherchée pour la décoration.

Autant nous avions un boulevard pour la montée, la descente s'avère beaucoup plus étouffante par ce sentier où l'air de la mer ne nous parvient plus à travers la densité de la forêt.

Un écocitoyen remet au jour un escalier oublié depuis des lustres...

Nous avons encore une fois la chance de voir un paresseux qui se dore au soleil.

Un chemin de traverse a été réaménagé, l'ancien est en piteux état !

Tout au début de notre marche, nous voyons la mer et les monts du littoral, Bourda, Montabo...

Les termites sont un vrai fléau, il n'y a qu'à voir la taille de leur termitière aux portes de la ville.

Notre promenade est finie et le paresseux du début s'est réveillé, mollement, très mollement !