jeudi 15 avril 2010

Barreirinhas et Los Grandes Lençois

Marcio, notre guide, nous annonce un départ à 9h00 le lendemain pour Barreirinhas et los Grandes Lençois. Plus de 150 000 hectares de dunes de sable blanc et de lagunes. En treck, il faut 3 jours complets pour les traverser depuis l'Océan Atlantique.

Nous partons en mini-bus, tous les 7. 2h00 après, une petite pause "snack" s'impose avant de poursuivre par 2 autres heures de route. Sur tout le long de la route, nous nous rendons compte combien la région est pauvre. Les maisons sont en terre et paille. Le gouvernement essaie d'y remédier en offrant des briques pour que la population puisse avoir des habitations solides.


Nous arrivons à notre Pousada do Buriti qui est constituée de petites suites. Nous avons les plus éloignées de l'accueil et finalement ce n'est pas plus mal. Etre loin du bar et de la piscine permet une réelle tranquilité.


Notre après-midi est libre, nous en profitons pour faire une reconnaissance de la ville de Barreirinhas (environ 40 000 habitants). Son port, son église (catholique) très petite pour la population très croyante du sud.


Il est encore tôt, et les boutiques sont fermées. Le moyen de transport le plus utilisé est le quad...Le handballeur les regardent avec envie !



Pour le dîner, Marcio nous conseille le "Marina Tropical", un restaurant tenu par Gilbert, un français installé depuis de nombreuses années au Brésil et 4 ou 6 ans dans cette ville. La gastronomie du Nordeste vient essentiellement de la mer et du fleuve. Des crevettes énormes, des poissons extrêmement bons, un dîner au rythme du Forro.


Enfin, le 1er avril, nous partons en 4x4 - vous auriez dû voir ma tête quand Marcio nous a montré le véhicule, j'ai cru qu'il plaisantait !!!!! (le 1er avril est la journée du menteur au Brésil !)


Dernières courses de petits ravitaillements pour la journée et c'est parti !


Une heure de route dans ce 4x4 aménagé pour les chemins de sable. Pas très confortable, il permet d'apprécier le paysage en toute liberté.


Première étape, la traversée de la rivière Preguiças en barge... Le plus long est le transfert du 4x4.

La traversée effectuée, le chauffeur doit dégonfler les pneus afin qu'ils adhèrent parfaitement au sol sablonneux qui va désormais être le nôtre.

La végétation, très étrangement, est un mélange de fôret tropicale et de fôret plus sèche.

Nous retrouvons beaucoup de champs de Manioc.

Les voitures ont interdiction d'accéder aux Dunes mêmes, notre chauffeur nous dépose à leurs pieds et nous entamons la montée à l'aide d'une corde, la pente est rude.


Une fois grimpés les quelques 25 mètres de sables, un spectacle hallucinant s'offre à nous. Une immense étendue de sable d'un blanc éclatant. Nous étions avertis, mais c'est encore plus époustouflant que ce à quoi nous nous attendions.

D'un côté la fôret, de l'autre le désert...Tous les ans le sable grignote un peu plus cette mer verte.

Enfin, quand je dis désert, il faut préciser qu'au milieu de ces grandes dunes se trouvent des lagunes d'eau douce, apportées par la pluie. Pas si désert que cela finalement !

Hop, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, nous voici dans l'eau. Nous l'avions bien mérité !

Seuls au monde ! Personne en vue...

Nous ne sommes pas à une période très touristique. Tant mieux pour nous !

Quand les eaux reviennent, le monde animal revit après une longue "hibernation". Par hasard, SG découvre cette petite tortue dorée. Ludo trouve des mini-grenouilles, pas plus grosses que des mouches. Tellement minuscules que nous ne pouvons pas les prendre en photo. Probablement les plus petites du monde.

Après les lagunes Azul et Peixe, nous revenons à notre point de départ pour déjeuner. Nous reprenons le 4x4 pour nous rendre un peu plus loin à la lagune Bonita.

Une des explications de l'existence de ces dunes serait peut-être la présence de la mer auparavant. Des vestigues de végétation le laisse penser.

Le soleil brûle, nous avons encore du chemin à faire. Nous sommes obligés de nous abriter avec nos serviettes en plus de nos casquettes et lunettes.

Enfin, nous atteignons la lagune Bonita, déserte également, mais comme un petit oasis.

A 16h, nous levons le camps, il était temps. Apparemment cette lagune est le St Tropez du coin, des dizaines et des dizaines de personnes arrivent pour profiter du soleil et de l'eau. Trop de monde pour nous après cet ermitage....Nous fuyons, mais à regret.

1 commentaire:

Virginie a dit…

Trop top ton récit, continue !!!!!!!!!!!