Les amis de SG

SG, seul pendant 3 semaines cet été, n'a rien trouvé de mieux pour occuper ses moments de liberté, que de partir à la chasse aux animaux de notre jardin.... Il en a rapporté de beaux specimens dont voici un exemplaire !

Qu'a bien pu devenir cette charmante chenille...Papillon ou garde-manger ? Cynique non ?

1ère récolte

ENFIN !!!! 3 ans que nous l'attendions !

Notre premier régime de bananes...nos premières ex-futures récoltes ayant été piquées ou avortées....

Saint Gnou n'est donc pas peu fier de vous présenter le premier né d'une (nous l'espérons) grande lignée....

L'orpaillage vu de l'Hexagone

Même si les critiques étaient négatives nous voulions nous rendre compte, par nous-même, de l'intérêt de ce film.

L'histoire n'a rien d'extraordinaire..... Voler l'or légal et illégal d'un site pour couler des jours heureux.... La fin est mièvre et sans saveur, voire pleurnicharde. Voir des acteurs archi-connus évoluer dans ce milieu très hostile est peu crédible, pourtant ils font des efforts.... et physiquement ont dû être très éprouvés par le climat, l'eau du fleuve, la végétation, les petites bestioles...Mais il y en avait un peu trop, aucune n'a été oublié.

La violence subjective est très présente, et mes yeux ont souvent fui l'écran... A ne pas mettre devant un public trop jeune.

Malgré tout, l'envoûtement de la Forêt est bien là, avec ses oiseaux-gendarmes qui préviennent du danger, ses corps qui disparaissent en silence, le Bruit de la Jungle.

Avec SG nous avons toutefois préféré "Orpailleur", peut-être pour ses images et surtout pour le scénariste qui filmait et racontait l'histoire de son pays !


Toutefois, les images sont belles,

C'est dengue !

Non, aucune faute d'orthographe... Je parle bien de la dengue, ce virus transmis par une certaine catégorie de moustiques. Sous les tropiques, nous vivons avec, nous essayons tant bien que mal de nous en protéger (moustiquaire, produits anti-moustiques, spirales anti-moustiques....).

4 catégories de dengue qui sont numérotées de 1 à 4, la première ayant les symptômes d'une grippe (fièvre, maux de tête, articulations douloureuses) la dernière est hémorragique, en d'autres termes, elle est mortelle si on ne la détecte pas assez rapidement.

Normalement les responsables de l'environnement mènent une campagne de prévention auprès de la population pour leur apprendre les bons gestes qui éviteront la prolifération des larves de moustiques (eaux stagnantes par exemple). Mais les habitudes sont difficiles à changer.

En cas d'épidémie - ce qui arrive en règle générale au moins une fois par an - ils sont censés vaporiser partout sur le département des fumigènes détruisant ces maudites bestioles... Nous les voyons très rarement !

Alors je rigole bien quand je vois l'émotion que cause 2 cas de dengue (non-importés) dans le sud de la France et que l'émoi est au rendez-vous. On dépêche en toute urgence des "baygonneurs" pour éradiquer, tant que faire ce peut, le problème.

Les DOM sont décidément les parents pauvres, les budgets ont du mal à se débloquer ici pour aider la population. Il n'y a qu'à voir le nombre de cas en Martinique cet été... Qui s'en est vraiment inquiété ???
Loin des yeux, loin du coeur !

C'était ma minute "coup de gueule" !

La Guyane et son Patrimoine

Ce week end, comme un peu partout dans l'Hexagone et les DOM, les monuments du Patrimoine local sont mis à la disposition du public.

La Guyane ne manque jamais ce rendez-vous, et il y a de quoi faire... allez plutôt jeter un oeil ici pour vous en rendre compte.

Beaucoup d'Habitations sont mises à l'honneur et peut-être vous demandez-vous ce que peut cacher ce mot. A l'époque, c'est à dire de 1660 à 1770 (à la louche !) il s'agissait d'exploitations de cacao, rhum.... tenue par des .... Colons et surtout les Jésuites. Ces derniers n'ont été en même temps qu'une petite poignée pour des milliers d'hectares défrichés par les esclaves (et oui, même les jésuites en étaient !). Jalousés par les colons "civils" pour leurs richesses, dûes essentiellement à leur ingéniosité, leur sens des affaires, leur savoir-faire, ils ont été explusés de Guyane vers 1763.

L'actuelle Préfecture de Cayenne est l'ancien Couvent des Jésuites que nous avions visité l'année dernière.

Bon nombre de ces habitations ne sont plus que quelques reliquats de pierres qui petit à petit sont mises au jour. C'est une partie non négligable de l'histoire de la Guyane, n'en déplaise à beaucoup.

HIER

AUJOURD'HUI

Un peu trop précoces

Un des gros problèmes socio-culturel de la Guyane se trouve auprès de la jeune population locale.

Un récent sondage fait état de grossesses de plus en plus précoces chez les jeunes entre 13 et 15 ans. 8 % de la population contre 0,5¨% dans l'Héxagone.

Question de culture ?

Le long des fleuves, il est normal que les jeunes filles se fassent déflorer par un membre de leur famille et depuis que les allocations existent, c'est "l'argent braguette", quand la mère ne peut plus avoir d'enfant, c'est la fille qui les fait !

Question sociale ?

Oui, la précarité est encore très importante en Guyane et beaucoup de jeunes font en sorte d'accéder à des vies meilleures en vendant leur charme.... La plus jeune, connue, avait 9 ans.

Les familles acceptent plus ou moins cet état de fait, et élèvent les enfants comme les leurs. Jamais il n'y a de reconnaissance de viol et d'abus... A partir de là comment éradiquer ce phénomène grandissant ?

Voici un témoignage de policier dont on pourrait dire que ceci explique (peut-être) cela :

« ... Ces personnes ne s'identifient pas comme ayant une activité de prostitution. Par exemple, la bière n'est pas considérée comme de l'alcool, le cannabis n'est pas perçu comme une drogue ; et le fait d'échanger son corps contre un plat de riz ou un vêtement n'est pas considéré comme une forme de prostitution. »

Que faire quand tout se banalise...

Qui l'eut cru ?

Sources ORA - Guyane (Observatoire Régionale de l’Air) : Bulletin trimestriel de la qualité de l’air en Guyane Numéro 27 (2eme trimestre 2010) p3 :

« Les dégradations ponctuelles de l’indice de la qualité de l’air sont encore une fois dues à la présence soutenue des poussières d’origine saharienne en Guyane. »

Plus c'est petit, plus c'est pugnace. Nous vivons au bord de l'Océan, loin de la pollution industrielle, et voilà qu'à des milliers de kilomètres elles trouvent le moyen de traverser un Océan pas toujours très accueillant, d'affronter des vents violents...Et rien ne les décourage, elles arrivent jusqu'à nous pour nous empêcher de respirer correctement !!!!

Quelle époque !