jeudi 22 avril 2010

Bélem 10 avril

Donc, levés à 4h00 pour un départ à 4h30, le ventre vide....


Nous embarquons sur notre bateau de croisière avec un couple d'argentins. Nous sommes 11 sur le bateau.

Après une petite demi-heure de navigation, nous nous arrêtons devant une île. Il fait nuit noire, difficile de discerner quoi que ce soit, quand les premières lueurs de l'aube apparaissent.

Nous entendons un premier cri, puis plus rien. Le soleil sort de sa torpeur, le ciel s'embrase.

Alors une nuée de volatiles se lève au-dessus de nos têtes. Nous sommes assourdis par les piaillements des perroquets. Ils sont des dizaines de milliers à avoir attendu l'appel du plus âgé pour se permettre de s'élancer.


Le spectacle dure à peu près une demi-heure. Les aras verts se sont éparpillés sur la côte pour trouver de quoi se nourrir et les ubus les ont temporairement remplacés sur l'île.

Le jour s'est totalement levé quand nous repartons pour, à notre tour, nous sustenter.
Après un copieux petit-déjeuner, nous remontons à bord pour une exploration de ce bras de l'Amazone.
Les crues sont très importantes aussi les maisons sont pratiquement toutes construites sur pilotis.

Nous arrivons à un village réputé pour sa forêt qui recelle des trésors médicinaux. Nous sommes accueillis par le doyen du village (qui doit avoir 70 ans depuis 10 ans...) et nous fait goûter les noix de pécan toutes fraîches.

Quelques minutes plus tard, nous le retrouvons, grimpés sur un palmier, sautant sur un autre...


Nous continuons notre promenade dans la forêt. Voici l'arbre à caoutchouc qui fit la richesse de Bélem au XIX ème siècle avant que les graines de cet arbre ne furent voler et les arbres exploités à moindre coût.
Nous retrouvons la faunes de Guyane...



Les grandes fermes de zébus, difficiles à surveiller au moment des grandes crues, ont donné naissance à la police montée sur zébus !!! Ces animaux extrêmement forts et résistants permettent de passe sur tout type de terrain et par tout temps.

Les marchands habitants le long des rios doivent se plier aux horaires des marées pour aller sur le marché de Ver-O-Peso (que malheureusement nous n'avons pas eu le temps de voir).

Nous déjeunons le long du fleuve avant de rejoindre Bélem.

Il n'est pas rare de croiser un bateau "pousseur" et sa longue barge chargée de voitures et passagers pour rejoindre les villages du Fleuve.

Quelques monuments sont actuellement en cours de rénovation pour tenter de donner à la ville son éclat d'autrefois et garder son patrimoine culturel.



2 commentaires:

Archimede a dit…

Merci pour ce photo-reportage très intéressant. Je suis toujours admiratif de vous voir à chaque fois manipulant des mygales, régulièrement sur le blog, vous voir prendre à pleines mains ces bestioles, ça me donne la chair de poule à distance !
Merci pour ce carnet de voyage, toujours très enrichissant et ludique de vous lire.

Anonyme a dit…

Je suis passée sur votre blog par hasard, car mon mari risque de partir en Guyane pour y travailler. J'avoue ne pas connaître du tout ce territoire et je ne suis pas rassurée : vaccination contre la fièvre jaune, mygales, etc. Alors, pour tenter de trouver du courage, je me balade sur les blogs à la recherche d'informations. Votre blog m'a permis d'y voir un petit aperçu... Je vais continuer mes recherches sur la blogosphère, en espérant avoir le courage de la suivre, moi qui ne suis pas très aventureuse et pas très téméraire non plus.
Merci de faire partager votre vie là-bas, c'est toujours bon à connaître.